sábado, 3 de septiembre de 2011


Soudain, ce jeune homme obstiné se dit qu'il y va, et il y va.
Il s'arrache au sable et se met debout une fois encore, la main droite crispée sur l'abomination qui souille son polo blanc.
Aussi loin qu'il peut voir, malgré la sueur qui coule de son front et l'aveugle -ou ce sont des larmes de fatigue-, la plage est vide et l'océan.
C'est l'heure, en fin d'après-midi, où le soleil est rond et rouge au dessus de l'horizon, où il ne reste sur le sable qu'un balon d'enfant oublié, rouge lui aussi, comme est rouge la tache sur le polo blanc... Oui, et le soleil rouge se couche entre les eaux oranges de l'océan, et le ballon d'enfant rouge bouge sur le sable grâce à un doux courant d'air, et la tache sur le polo blanc se promène au rythme du coeur de l'homme obstiné, qui se dit qu'il y va, et il y va.

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